One night or two ? [Karei-san]

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Ils étaient tous deux décidés de le faire. Était-ce une bonne idée ? Seul le temps semblait pouvoir nous le dire. Or, il restait muet, ne voulant pas donner un simple indice pour nous mener vers une réponse. Les deux jeunes hommes s’appréciaient et s’entendaient bien, mais est-ce que cela devait impérativement mener à des relations sexuelles ? Non, rien ne les obligeait à emprunter cette voie. Pourtant, c’était vers ce chemin qu’ils allaient. Reculer, faire marche arrière ? N’était-ce pas un peu trop tard pour cela ? Oui, ça l’était, mais cela voulait-il dire que leur amitié naissante allait se faire détruire ? Oui. Était-ce de la simple attirance physique qu’ils ressentaient ou était-ce plus que ça ? Mais qu’est-ce que c’était ce « plus que ça » ? De l’amour ? Était-ce possible que ce soit ça ? Trop difficile de donner une réponse en si peu de temps. Après tout, ils se connaissaient depuis seulement quelques heures. Était-ce assez pour tomber amoureuse de quelqu’un ? Il fallait croire que oui, puisque les coups de foudre existent. N’est-ce pas ?

Lorsqu’ils auront finis, que ce passera-t-il ? Est-ce qu’ils resteraient ensemble pour la journée ou est-ce que Karei-san partirait par la suite ? Est-ce que le blond allait pouvoir le retenir ? Mais pourquoi le retenir ? Appréciait-il la présence de son compagnon au point de vouloir qu’il ne s’en aille pas ? Il fallait croire que oui. Juste à la pensée que ce dernier allait, à un moment, le quitter, cela lui faisait mal au cœur. Étrange sensation qui était des plus désagréable, un pincement au cœur. Pourquoi ressentir une telle chose ? Il n’en savait rien. Souffrirait-il tant au simple fait que le félin s’en irait par la suite ? Il semblerait que la réponse soit positive. Cependant, il ne pouvait pas lui demander de rester avec lui. Peut-être même d’emménager chez lui. Après tout, il avait plusieurs chambres de libres. Cette simple proposition faisait possessif et légèrement peur. Il faudrait être naïf ou ne pas avoir peur du danger pour cohabiter avec une nouvelle connaissance. Oui bon, le mineur n’était certainement pas la personne la plus dangereuse, même qu’elle ne l’était pas du tout, mais tout de même.

« Alors, il faut y aller .. » Oui, il faut y aller. D’un simple hochement de la tête, la petite lune répondit à ce que le tigre venait de dire. Ils allaient devoir quitter le parc de jeu pour se rendre à sa demeure. Sortant de la glissade, ce ne fut qu’à ce moment qu’elle vit que le soleil se levait petit à petit. Il faisait encore un peu sombre, mais c’était minime. Bientôt, le soleil allait se montrer pour envahir la Terre de sa lumière. Le petit Onotachi prit la main de son vis-à-vis, puis lui fit un baisemain pour ensuite appliquer ses lèvres sur celles de l’autre. C’était trop mignon. Mais bon, comme l’avait dit l’ange, « il faut y aller ». Ce fut ainsi qu’ils partirent de l’endroit où ils se trouvaient pour se rendre à leur nouvelle destination.

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Lorsqu’ils furent devant des grilles, tout de même assez imposantes, l’humain entra les bons chiffres qui ouvraient la porte du grillage. Devant la porte d’entrée de la villa, il sortit ses clés et l’ouvrit. Il n’avait toujours pas lâché la main de son compagnon et ne comptait pas la lâcher de si tôt. À l’intérieur de la demeure, Tsukimi s’attendit à voir Yuuhi arriver, mais ce ne fut pas le cas. Étrange, non ? Habituellement il venait toujours le voir lorsqu’il rentrait. Il n’y avait qu’une seule possibilité, bien que cela n’était pas dans les habitudes de celui-ci. Enfin, oui cela l’était.

*Il doit certainement dormir dans ma chambre*

Pensa-t-il en soupirant légèrement. Dans une autre situation, ça ne l’aurait pas dérangé que Yuuhi soit dans sa chambre, mais là, ce n’était pas comme d’habitude. Karei-san était là. Allaient-ils devoir aller dans l’une des chambres inoccupées ? Peut-être. Mais bon, le jeune homme prendrait une décision plus tard. Enfin, dans pas tant de temps que ça. Devaient-ils tout de suite monter à l’étage et aller dans sa chambre ? Au pire, il n’aurait qu’à forcer Yuuhi d’aller dormir dans une autre chambre. Après tout, c’était la sienne. Mais peut-être que les deux jeunes hommes allaient trop vite et qu’ils devaient prendre leur temps. Patienter n’avait jamais fait de mal, non ?

-Veux-tu quelque chose à boire ou à manger avant ?

Demanda-t-il à l’ange. Oui bon, il aurait pu trouver quelque chose de mieux à dire, mais pour le moment son cerveau n’était pas à son maximum. Déjà qu’il passait une nuit blanche, ce qui n’était pas dans ses habitudes, manger ou boire quelque chose ne lui ferait pas de mal. Il faut dire que son compagnon avait peut-être faim. Il ne voulait pas qu’il soit au bord de l’agonie. D’accord, c’était peut-être un peu exagéré, mais vous comprenez, n’est-ce pas ?

[Hj : voici une petite description de l'intérieur de la villa :]

Spoiler:

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Respirer. Voila ce qu'il devait faire, ça n'était pas sa première fois a lui, alors pourquoi il se mettait dans cet état ? Pas uniquement pour l'autre, si ? .. il fallait croire que si. ça, ça n'était pas dans ses habitudes et ça lui faisait peur. Pourquoi aller jusqu'à ce genre de relations ? .. C'est vrai, un peu plus tôt, il avait lutter pour conserver une simple amitié entre eux deux, et voila qu'à présent, il se laissait complètement aller, sans même essayer de retenir ces pulsions. Pulsions vraiment dérangeantes en plus. Est-ce que les femmes ont ce genre de pulsions là ? ce désir presque intenable qui nait dés qu'on les touchent, hein ? .. Certainement pas, encore un défaut de l'homme. Finalement, ils se sont certainement trompé quand ils ont proclamé haut et fort qu'on était le sexe fort ; un homme, ça peu être tellement faible, en fait.

Et puis il y avait ce foutu problème qui le taraudait encore .. Son cœur battait trop fort. Mais bon sang, pourquoi il faut que je tombe amoureux d'un inconnu, comme ça, d'un coup ? Moi qui ne pensait ne même pas avoir la capacité d'aimer, j'ai été naif. C'est depuis qu'il était mort, ça .. Depuis qu'il était un ange, parce qu'auparavant, il n'avait jamais réagit comme ça. Il couchait seulement avec les inconnus, quand il était humain, mais il ne faisait pas ami-ami avec .. Et au grand jamais il aurait voulu avoir des relations avec quelqu'un sans expérience. Mais il faut croire qu'il avait changé .. C'est en devenant un ange qu'il avait prit un peu d'humanité .. C'est assez bizarre comme phrase, mais dans le fond, c'était exactement ça.

Enfin .. Oui, il fallait y aller, ils n'allaient pas faire ça dans cette pauvre glissade qui n'avait rien demandée. Si elle état là, elle, c'était pour amuser les enfants, pas abriter des couples qui se tripotent. - Couple ? .. De mieux en mieux. Il se considérait en couple ? Bien sur que non, mais le mot lui était venu tout seul en tête, et c'était de plus en plus alarmant, il avait peur de se faire des films.

Une fois a l'exterieur, l'autre lui attrapa la main pour la baiser, et finalement déposer un baiser sur ses lèvres. Rei rougit, chose qu'il ne faisait habituellement pas. j'ai l'impression d'être revenu des années en arrières, a flirter innocemment, sans faire attention. ça me rend heureux, tu me rends heureux. Ce fut sa dernière pensée avant d'être emporter par la main chaleureuse de l'autre jeune homme, et ses sentiments .. il ne pouvait que les accepter, et les garder pour lui.

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Ils arrivèrent peu de temps après devant une villa assez imposante, que Rei devina être la propriété de Tsukimi. Wow. C'était grand, très grand .. en fait, Rei n'était peut-être jamais rentré dans un endroit aussi grand, orphelinat mis a part. c'est vrai, plus jeune il avait habité dans une maison, c'est vrai, mais elle était toute petite ; modeste. Et puis, a présent, il n'habitait plus vraiment nul part, alors .. Voila. Il se contenta tout de même de simplement suivre le jeune homme a l'intérieur, les yeux brillants devant la beauté pourtant si simple qui émanait d'ici. Et Rei, ses pensées divaguant, se surprit a penser que Tsukimi aussi était beau, alors c'était normal que sa maison le soit. Ce qui, en soit, n'a aucun rapport .. Mais Rei semblait avoir retrouver une naïveté presque enfantine au simple contacte du blond ; vraiment .. il se sentait changer du tout au tout. Suis-je si influençable ? Je ne l'aurais pas cru, mais il semble que oui.

Citation :: -Veux-tu quelque chose à boire ou à manger avant ?

C'est bien poli de proposer, mais si Rei était là, c'était pour autre chose. Oui, toi, je veux bien te manger, si tu veux. ça c'est une phrase qu'il aurait d'ordinaire sortie, mais il se sentait assez gêné là de penser une bêtise pareil .. Son excitation était toujours bien présente du moins.

- Non merci, ...

Petit murmure sans importance, il faut croire que Rei était pressé, parce que sans laissé vraiment le temps a Tsukimi de faire quoique ce soit, il vint se rapprocher de lui et l'embrasser, chastement. Comme un appel, comme une supplique; Je veux te découvrir un peu mieux que ça, voila comment on pourrait définir ce geste. Rei n'avait pas uniquement l'envie de coucher avec, cette fois .. il avait envie de l'apprendre, si on peut dire, envie de lui faire plaisir, simplement. L'ange en aurait presque rit .. il pensait comme une femme amoureuse, actuellement. Ce rôle là lui allait surement bien mieux que celui du calculateur volage qu'il avait été .. Mais ça lui faisait tout de même étrange de se sentir aussi fleur bleue.

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Tsukimi proposa à son invité de quoi se restaurer, mais celui-ci lui murmura un « Non merci, … » N’avait-il donc pas faim ? Il fallait croire que non. Avant de pouvoir faire quoi que ce soit, un baiser se fit déposer sur ses lèvres. Ce ne fut qu’une simple pression, et pourtant, ce baiser semblait vouloir dire plus. Est-ce que son compagnon voulait lui faire comprendre quelque chose ? La seule pensée qui lui vint à l’esprit fut qu’ils devaient monter à sa chambre. Était-ce ce que voulait le tigre ? Comment en être sûr ? À vrai dire, à moins de demander, il n’y avait pas réellement de moyen pour le savoir. Mais ne faut-il pas suivre son instinct dans ce genre de situation ? Embrassant Karei-san au coin des lèvres, il le regarda un moment dans les yeux, puis finalement il l’invita à le suivre en tirant doucement sur sa main.

Puisqu’ils étaient dans l’entrée, ils se retrouvèrent rapidement dans une salle où un escalier était en son centre. Montant les marches en tenant toujours la main de son partenaire, on aurait presque pu avoir l’impression que le blond avait peur de perdre l’autre. Il fallait avouer que ce n’était pas tout à fait faux. En haut des marches, un couloir s’offrait à eux, ainsi que deux choix. Tourner à droite ou à gauche. Ils tournèrent à droite. Plusieurs portes disposaient et elles se ressemblaient toutes. Comment savoir ce que chacune cachait ? La seule manière de le savoir était de les ouvrir une par une. Bien entendu, une personne qui habiterait en ces lieux saurait ce que chaque porte renferme. Mais encore là, il aurait fallu que le propriétaire les ait toutes ouvertes pour le savoir.

La petite lune tourna la poignée de la quatrième porte à gauche, puis laissa passer son… son quoi ? Ami, amant ou amour ? Heum, bonne question. Bref, elle le laissa entrer en premier, lâchant sa main par la même occasion. Lorsqu’ils furent tous deux à l’intérieur de la chambre, elle ferma la porte derrière eux et alla enlacer timidement l’ange par derrière. Ses bras le serraient doucement, alors que sa tête s’était posée sur son épaule droite. Déposant des petits baisers volages sur le cou du félin, il huma son odeur. Il sentait si bon, que cela l’enivrait, et pourtant, elle n’aurait su dire ce qu’il sentait. Heureusement, Yuuhi n’était pas là. Si cela aurait été le cas, il aurait certainement aboyé. Et oui, Yuuhi était un chien. Il dormait parfois avec son maître, alors que d’autres fois non. Où il dormait dans ces cas là ? Un peu partout, que ce soit dans une chambre inoccupée, sur un divan ou sur le sol d’une quelconque salle.

Bref, passons à la description de la chambre du petit Onotachi. Après tout, c’était à cet endroit que les deux jeunes hommes allaient concrétiser ce que nous pourrions appeler « un acte d’amour ». La pièce était spacieuse et le plancher était en bois. Les murs étaient d’un blanc immaculé où de fines et larges bandes gris pâle prenaient place. Une large fenêtre sans rideaux ni stores donnait une magnifique vue de la cour arrière de la propriété. Un bureau, une chaise et des lampes se trouvaient dans un coin, alors que dans un autre, il y avait un garde de robe. Maintenant passons au lit. Après tout, c’était là où se passerait le plus l’action. Il était grand et pouvait contenir sans peine deux, voire trois, personnes. Deux oreillers et des draps blancs. Comme vous aurez pu le remarquer, cette chambre était tout de même simple, il n’y avait pas mille et une couleur. Pourtant, malgré sa simplicité et son effet de pureté, elle était très belle et un calme perpétuel semblait y régner.

L’humain, bien qu’il avait plusieurs craintes, avait décidé de suivre son instinct et de voir ce que cela donnerait. Ne lâchant pas le cou de son compagnon, ses mains passèrent lentement sous le chandail de ce dernier pour aller caresser cette peau si douce. Les joues rosées pour la gêne ou pour autre chose ? Mieux valait ne pas répondre à cette question. Le blondinet ne voulait pas y aller trop vite, il voulait prendre son temps. Après tout, rien ne pressait. Ce n’était pas comme si quelqu’un pouvait rentrer d’une minute à l’autre. Après tout, il vivait seul dans cette demeure et n’avait que son chien comme compagnie. Certes, les canins sont considérés comme étant les meilleurs amis de l’homme, mais ils ne pourraient certainement pas remplacer pour toujours la présence de d’autres personnes.

Tsukimi était silencieux, ne disant pas un seul mot. Que pouvait-il bien dire ? Pourquoi pas un « je t’aime » ? Parce qu’il était beaucoup trop tôt pour ça. Enfin, était-ce vraiment trop tôt ? S’il ne le faisait pas maintenant, car le ferait-il ? Sûrement après leur partie de jambes en l’air. Était-ce une bonne idée de procéder ainsi ? Après tout, habituellement, les gens se disaient « je t’aime », puis plus tard, lorsqu’ils se connaissaient mieux et qu’ils savaient qu’ils s’aimaient réellement, ils couchaient ensemble. Or, les deux jeunes hommes faisaient complètement le contraire. Certes, ils s’étaient dits qu’ils s’appréciaient, mais cela n’égalait pas du tout une déclaration d’amour. Deux personnes peuvent s’apprécier sans être en amour. Vraiment, les relations entre le monde sont très compliquées et il est difficile de tout comprendre, que ce soit le comportement ou les paroles d’une personne.

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La chambre. C'était la seule chose a laquelle il pensait, lui aussi, comme si le reste ne comptait pas. Il était peut-être impatient .. mais c'était un sentiment étrange qui l'animait ; il était impatient et réticent en même temps, comme si c'était une épreuve, certes il avait envie de l'autre, il avait envie de faire .. ça, avec lui. D'un autre coté, il ne voulait pas brusqué les choses. Mais .. A présent, il avait prit sa décision en l'embrassant, et c'était trop tard. D'autant plus que l'autre lui attrapa la main, pour le tirer doucement vers une autre pièce, vers la chambre, très certainement. Il avait l'impression d'être dans un film. En tant normal, Rei n'allait pas toujours jusqu'à la chambre avec ses relations d'un soir .. Ce n'était que sexuel, il n'avait jamais eut le besoin de connaitre leur chambre, leur chez eux, une partie d'eux. Alors qu'il voulait connaitre tout ce qui touchait de près ou de loin a Tsukimi. Peut-être que c'était ça, le coup de foudre, l'amour simplement. Autant ne pas réfléchir .. On ne réfléchi pas pour faire ce genre de chose, on suit notre instinct.

Il suivit docilement Tsukimi jusqu'à la salle ou trônait l'escalier, menant certainement aux étages, enfin, en toute logique c'est le rôle d'un escalier. C'est donc sans surprise que Rei se fit entrainer vers lui, commençant a monter les marches pour certainement rejoindre cette chambre qu'il s'impatientait de découvrir, pas pour la pièce en elle même, mais pour ce qu'ils allaient y faire. Un acte .. Amoureux ? .. Peut-être pas, peut-être que si. Rei verrait bien comment les choses se passent. Une fois en haut, un couloir assez long s'offrait a eux, plusieurs portes le parsemant. L'ange n'avait aucune idée de laquelle était la bonne, bien évidemment .. Rei n'aurait même jamais eut l'idée de vivre dans une maison aussi grande, quel intérêt ? La majorité des pièces auraient été vides, mais c'était peut-être déjà le cas.

Rei se fit bien vite entrainer vers une des portes, et son compagnon le laissa passer le premier, Après quelque pas, Rei posa les yeux sur le lit, instinctivement. Des draps blancs .. La pureté, c'était d'une simplicité très élégante, comme Rei aurait pu le dire avec ses propres mots. Bientôt, ça ne sera plus d'actualité que de garder des draps blancs, il vaudrait mieux les changer par du rouge, couleur de l'amour, autant que de la luxure. Des bras vinrent alors l'enlacer par derrière, doucement, tandis que Tsukimi posait sa tête au creux de son épaule, pour déposer des doux baisers dans son cou. Rei ferma instinctivement les yeux. Il se sentait simplement bien, anxieux, mais bien .. Cette tendresse là était une nouveauté, et pour être honnête, il n'aurait pas penser que la douceur puissent être aussi agréable.

Les mains du Jeunes hommes vinrent alors éffleurer la peau du ventre de l'ange, passant en dessous du vêtement qui le couvrait, même si ça n'était pas un rempart très épais. Un soupir d'aise s'échappa de ses lèvres, pas vraiment quelque chose qui pourrait faire penser qu'il le désirait, bien que ce soit le cas, mais plutôt comme si il s'abandonnait a ses bras, comme si c'était la meilleure des caresses qu'il ait reçue. Mais les choses allaient lentement, Rei, de nature impatiente, aurait déja fais avancer l'acte, dans un autre contexte.. Mais pourquoi aller trop vite ? La nuit.. - Ou plutôt le matin, vu que le soleil allait se lever complètement - leur appartenait.

L'ange rouvrit les yeux péniblement, et posa ses mains sur celles de son vis-a-vis, alors qu'il continuait d'explorer la peau de son ainé. Rei laissa sa tête aller en arrière, délogeant légèrement Tsukimi, pour, au lieu de le laisser embrasser son cou, l'embrasser une nouvelle fois sur les lèvres, bien moins chastement qu'en bas. Langoureusement, plutôt ; avec tendresse.
Un ' Je t'aime ' ? Ce serais difficile a dire.. Rei ne l'avait jamais dit, il avait toujours eu du mal a exprimer ses sentiments, puisqu'ils les niaient la plupart du temps. Ceux-ci, il commençait a peine a les apprendre, a les accepter .. Peut-être plus tard, une fois que les choses seraient faites .. Une fois que le sort serait scellé, alors là, oui, il le lui dirait. Mais pour le moment, il n'y pensait pas, il ne pensait qu'a ses mains, ses lèvres, cette chaleur se dégageant du corps de son .. désormais amant, non ? .. amant pour le moment, plus tard, ce serais peut-être plus.

[ c'est assez court, et j'ai mis du temps a répondre, gomen ^^' .. ]

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[Hj : Mais na, c’est très bien ^.^]

Ayant suivit son instinct, Tsukimi entraîna doucement son compagnon pour qu’ils se rendent à sa chambre. Faire ce qu’ils avaient l’intention de faire autre part que dans une chambre était légèrement dérangeant pour la petite lune. Elle était naïve, mais pas au point de ne pas savoir qu’ils pourraient très bien faire cela dans l’entrée ou dans une autre salle. Cependant, la chambre était la pièce de prédilection, non ? Disons qu’elle n’avait pas réellement envie de faire cela n’importe où. Pour elle, c’était plus dégradant qu’autre chose. Après tout, une chambre est quelque chose de personnel, une partie de son propriétaire. Ne pas partager ce lieu avec son amant était, pour elle, comme dire « ‘tu n’es rien pour moi qu’un coup d’un soir ». Or, ce n’était pas le cas. Karei-san était beaucoup plus que ça pour elle.

Ce dernier la suivit docilement, ce qui lui fit comprendre qu’elle avait bien compris ce que ce baiser avait voulu laisser entendre. Lorsqu’ils furent dans sa chambre, elle enlaça son vis-à-vis par derrière, caressant doucement sa peau sous son chandail et parsemant son cou de doux baisers. L’ange ferma les yeux et eut un soupir d’aise. Était-ce bon signe ? Oui sûrement, sûrement il l’aurait repoussé, n’est-ce pas ? Des craintes ? Oui, le brun en avait toujours. Oh non, il ne se demandait plus s’ils devaient coucher ensemble. Maintenant, ses craintes étaient sur ce qu’il faisait. Était-ce correct ? Avait-il ou allait-il faire des erreurs ? La performance, voilà ce qui le préoccupait tant. C’était sa première fois et cela était stressant. À vrai dire, c’était très stressant. Devrait-il se laisser aller, ne pas s’embrouiller l’esprit avec ces appréhensions ? Oui, c’est ce qu’il devrait faire.

Le tigre rouvrit et yeux et posa ses mains sur les siennes. Venait-il de faire une gaffe ? Était-ce pour cela que l’autre venait d’ouvrir les yeux et de poser ses miens sur les siennes ? Bon d’accord, il s’était dit qu’il serait mieux de ne pas trop s’embrouiller l’esprit avec ses craintes, mais ce n’était pas facile à faire. Le jeune homme se sentit soulagé en sentant les lèvres de son invité sur les siennes. Ce n’était pas le même baiser qu’il avait reçu à l’entrée, celui-ci était plus enivrant, mais aussi, empli de tendresse. C’était réellement étrange. Qui aurait pu croire que ces simples petits gestes étaient aussi agréables ? Ils allaient doucement, mais cela semblait ne pas déplaire à chacun. À vrai dire, ils semblaient grandement apprécier cela. Se presser et aller vite ne servirait à rien. Sauf peut-être à tout gâcher.

Le petit Onotachi ne lâcha pas son senpai, aimant le tenir dans ses bras. Mais ce qu’il aimait surtout était tout simplement son contact. Juste le savoir avec lui, cela le rendait joyeux. Étrange comme sentiment, non ? Mais bref, il tourna le félin pour qu’ils se fassent face. Il le regarda un moment dans les yeux, puis il embrassa tendrement son front, descendant à son nez, pour finir au coin de ses lèvres. En même temps, il avança vers lui, le forçant doucement à reculer, se rapprochant ainsi du lit. Après tout, n’était-ce pas cet endroit en particulier qui les intéressait ? La réponse ne pouvait qu’être positive. Sinon, ils ne seraient pas dans cette salle et peut-être même qu’ils ne seraient pas dans la villa. À vrai dire, ils seraient certainement encore dans le parc ou ils auraient tout simplement pris des chemins différents, allant chacun de leur côté en sachant qu’il y avait peu de chance qu’ils se revoient.

Il n’avait pas allumé les lumières, puisque de toute façon cela était inutile. Le matin prenait de plus en plus de place, éclairant la pièce. Ils y voyaient clairs, bien que ce ne soit pas trop ensoleillé. Bref, le blond accula son « amant » jusqu’au lit et il le fit s’y coucher pour ensuite prendre place par-dessus-lui. Plus précisément, il était à quatre pattes au-dessus de lui et l’embrassa doucement, alors que quelques mèches de sa chevelure chatouillèrent le visage du petit ange. Là, c’était indéniable, il avait envie de lui. Que cela soit une bonne chose ou non qu’ils fassent ce genre de chose, il n’y faisait plus attention. Bonne nouvelle, non ? La mauvaise ? Et bien, c’était ses craintes. Il doutait que ce soit la première fois de Karei-san, même que c’était peu probable que ce soit le cas. Donc, la comparaison pouvait venir à n’importe quel moment.

La comparaison, ce que cela pouvait être cruel en un sens. Il est certain que les personnes ayant plus d’expériences en la matière seront meilleurs que les débutants. À moins bien entendu qu’il y a des surdoués, mais pouvait-il y en avoir au lit ? Étrange question, non ? Mais bon, tout cela pour dire que la comparaison n’était pas toujours une bonne chose. Parler de ses craintes à son interlocuteur ? À quoi cela servirait-il ? Pourrait-il réellement le « réconforter » si on pourrait dire ? Lui faire comprendre qu’il n’avait pas à s’en faire ? Que voulez-vous avoir des appréhensions avant de passer à l’acte était quelque chose de tout à fait normal… n’est-ce pas ?

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C'est vrai, faire ça autre part qu'un lit était dégradant. Rei avait cette impression de n'être qu'un vulgaire objet lorsque ça arrivait ; il fallait l'admettre, le faire dans un lit, c'était plus romantique, et de toute façon bien mieux approprier a une première fois. Et puis, c'est vrai que Rei avait envie de connaître tout ce qu'il pouvait sur le jeune homme, et sa chambre faisait partie de lui, alors, Rei voulait partager un moment avec lui dans cet endroit là.

Bien sur que c'était bon signe, Rei n'aurait jamais été aussi docile si l'autre avait fait quelque chose de déplaisant, Or, là, Rei se laissait aller entre les bras du blond, s'abandonnant complètement a ses caresses, ses mains qu'il sentait se balader sur son ventre, et ses baisers qui parsemaient son cou, lui donnant des frissons. Rei ne jugerait pas l'autre sur ses capacités, sur le fait qu'il soit " doué " ou non .. Le but de cette soirée n'était pas de prendre du plaisir uniquement a l'acte sexuel, Rei ne cherchait pas seulement .. ça. Il n'évaluerait pas l'autre, de toute façon .. Pour le moment, il aimait sa tendresse et ses appréhensions, il n'y avait pas a craindre quoique ce soit.

Rei était d'un tempérament impatient, en temps normal. A toujours pressé les choses, les trouver trop lentes, les forcées. Pourtant, a cet instant, jamais ça ne lui viendrait a l'idée de vouloir accélérer les choses .. Depuis combien de temps n'avait-il pas eu droit a des préliminaires respectables ? .. Trop longtemps, peut-être même que ça n'était jamais arriver. Rei avait l'impression d'être en égal a son compagnon, comme ça .. Il n'avait jamais eu cette impression d'égalité ; L'ange avait souvent été considérer comme un objet sans valeur par les autres. Pour une fois, il avait l'impression d'être important. Il avait envie d'y passer toute la nuit - le matin ? - cette fois, pas seulement une heure ou deux a simplement se contenter d'un rapport sexuel sans rien de plus .. Ses sentiments commençaient peut-être a se faire plus clairs, en lui.

Rei sentit le reste de son corps être tourné, puis se laissa faire, pour finir par être face au plus jeune. Il ferma a nouveau les yeux lorsqu'il sentit les baisers du jeune homme, tendres, parcourir son visage. Ses joues rougirent, .. Il se sentait comme .. comme si Tsukimi était en train de lui donner quelque chose qu'il avait inconsciemment toujours attendu.
Rei recula, sachant très bien ce que l'autre faisait, jusqu'à ce qu'il sente le lit derrière lui, signe qu'il ne pouvait plus vraiment reculer, alors il se laissa simplement aller en arrière pour finir allonger sur le drap blanc, Tsukimi prenant place au dessus de lui.

Rei ouvrit péniblement les yeux, une nouvelle fois, pour contempler le visage angélique au dessus de lui. Les choses sont mal faites, c'est moi l'ange, pourtant c'est toi qui y ressemble le plus. Ses lèvres trouvèrent a nouveau les siennes, et Rei, par réflexe, noua ses bras autour de son cou. Il avait toujours des frissons, des bouffées de chaleur, .. Son corps réagissait mieux aux gestes tendres de Tsukimi qu'a la violence qu'on lui avait donner jusqu'à maintenant ... Après ce genre d'attention, serait-il encore capable de rester le même, d'encore leur servir de poupée ? .. Bien sur que non.

Laisse tomber la comparaison, je m'en fiche, essaye de comprendre que ce serais pareil si tu avais plus d'expérience ; je te veux toi, pas un autre. Et je te prend comme tu es, même sans expérience .. Tout s'apprend, tout se fais, il y a toujours des premières fois, et celle là en particulier, tu étais bien obliger de la passer un jour.

Rei passa sa main sur la joue du jeune homme, caressant son visage, Prenant un sourire doux. Tout va bien se passer.

- Ne t'inquiète pas trop, ça ne sert a rien ..

ça ne sert a rien, dans le sens que ses craintes n'étaient pas utiles, puisqu'elles étaient infondées, et Rei s'était sentit obliger de le lui dire, en sentant son appréhension. Allez, de toute façon, tu n'as pas a avoir peur, ta tendresse me satisfait déjà bien assez.

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[Hj : désolée de l’attente T.T]

Les baisers qu’il lui déposait sur le cou et les caresses qui lui prodiguait semblaient plaire à Karei-san. Enfin, c’était ce que le blond croyait. Après tout, l’ange frissonnait. C’était bon signe, n’est-ce pas ? Continuant dans cette voix, il finit par retourner son compagnon pour s’emparer de ses lèvres et le conduire lentement jusqu’à son lit. Il y allait doucement, peut-être par crainte de mal faire ou tout simplement parce qu’il voulait prendre son temps, ne rien presser. Si son senpai avait été considéré comme un objet par d’autres, ce n’était pas du tout le cas pour lui. Bien qu’il n’aurait jamais considéré une personne, quelle qu’elle soit, il aurait encore moins pu penser une telle chose pour son vis-à-vis. Ça s’appelait tout bonnement du respect, mais y avait-il autre chose derrière tout cela ? C’était si difficile à dire.

Bien entendu, il respectait l’autre jeune homme et il l’appréciait, mais était-ce tout ce qu’il ressentait pour lui ? Non, la réponse était claire. Cependant, ce qui était flou était le fait qu’il n’aurait su exactement ce qu’il y avait de plus. Parler ou même penser à de l’amour semblait être quelque chose de précipité. Quoique ce ne l’était pas tant. Ce qui l’était semblait plutôt être le fait qu’ils allaient coucher ensemble, alors qu’ils ne se connaissaient peu. Peut-être que l’humain n’aurait pas du inviter son « ami » chez lui. Non, il ne regrettait pas son geste et ce n’était pas maintenant qu’il allait commencer. Il trouvait seulement que cela allait peut-être un peu trop vite. Peut-être même était-ce une des raisons qui faisaient qu’il allait lentement, comme pour compenser le fait qu’ils allaient vite en besogne.

Sur le lit, plus précisément, carrément au-dessus du félin, leur regard se croisa. De l’ambre plongeant dans l’eau. Voilà à quoi pensa un bref instant la petite lune. L’embrassant une fois encore, des bras se nouèrent autour de son cou. Elle avait chaud, très chaud et surtout aux creux des reins. C’était une étrange sensation, mais c’était loin d’être déplaisant. Le baiser prit fin et une main caressa sa joue. Karei-san sourit et elle ne pu que penser qu’il était beau. « Ne t’inquiète pas trop, ça ne sert à rien .. » Si son visage était plus ou moins impassible, à ces paroles, un sourire vint s’afficher sur ses lèvres. Lentement, elle retira le chandail de son partenaire, puis le sien. S’étant redressé pour enlever son haut, elle se rebaissa et parsema le cou du tigre de baisers fiévreux pour ensuite descendre doucement au torse.

Ses lèvres passèrent doucement, effleurant seulement, chaque partie du torse qui lui était offert. Ses mains parcouraient la peau du dos, suivant la colonne vertébrale. Lorsque les lèvres du jeune homme furent aux billes de chair, il passa sa langue dessus, les mordillant un peu. Remontant doucement au visage de son compagnon, il l’embrassa, lui donnant un baiser moins chaste qu’avant, faufilant sa langue pour retrouver sa jumelle. Pendant ce temps, ces mains s’affairèrent à déboutonner le bas de l’ange. Faisant prendre fin au baiser pour reprendre son souffle, le petit Onotachi n’enleva pas immédiatement le bas de son partenaire. À la place, il plongea son regard dans le sien. Peut-être cherchait-il l’approbation de son aîné, voir s’il pouvait lui ôter lui ôter ce vêtement. Si la réponse serait positive, alors il retirerait le sien et ils se retrouveraient tous les deux en boxer. Une mince couche de tissus qui séparerait leur désir respectif qui ne ferait bientôt plus qu’un.

À chacun de ses gestes, il se voulait doux et attentif aux désirs du félin. Il se demandait même s’il n’en faisait pas trop. Non, sûrement pas. Après tout, qui pourrait se plaindre d’avoir trop de tendresse ? Un imbécile qui ne se rendrait pas compte que plusieurs personnes n’ont pas la même chance que lui. Certaines personnes aimaient mieux que leurs ébats soient dans la douleur. Il ne comprenait tout simplement pas. Pourquoi vouloir souffrir ? Était-ce plus jouissif ? Peut-être, il n’en savait rien et il aimait mieux ne pas savoir. Pour lui, cela devait surtout être doux. Peut-être était-ce à cause de tout ce qu’il pouvait entendre. Après tout, dans les contes de fée, personne n’irait imaginer que le prince charmant fasse souffrir la belle princesse pendant qu’ils font des enfants. Bon d’accord, peut-être qu’il y avait du monde qui imaginait de telles choses, mais Tsukimi n’en faisait décidément pas partie.

Pas très ouvert d’esprit ? Cela allait tout de même être sa première fois, il ne pouvait pas savoir si des relations plus ou moins violentes lui conviendraient. Disons simplement qu’habituellement les gens aimaient mieux y aller doucement et tendrement avec leur partenaire avant de passer à un autre stade où les expériences et les jeux faisaient leur apparition. Oui bon, habituellement c’était aussi un homme et une femme. Enfin, cette notion était inculquée aux enfants, surtout parce que c’était supposément la « norme », ce qui était normal. Mais qui avait décidé cela ? L’Église. Pour elle, l’homosexualité… non, à vrai dire, tout simplement le sexe était quelque chose de mal, surtout avant le mariage. Après venait la notion de l’homosexualité. Deux hommes ou deux femmes ensemble était quelque chose de mal. Dieu n’avait pas voulu cela, enfin c’était ce que l’Église s’évertue à dire. Pourquoi le tout-puissant ne voudrait pas que deux personnes du même sexe soient en couple ? Il y avait plusieurs réponses, mais aucune d’elle n’était satisfaisante. Enfin, pour la petite lune.