The Phantom of...( Gaara XD)

Le théâtre. Gaara aime bien le théâtre, c'est tout un univers qui se monte pour un spectacle et qui se défait à la fin, si on se trompe d'une réplique, ça n'a rien de grave puisque qu'il y a un souffleur et d'autres représentation, on peut recommencer ça n'a pas d'importance. C'est pour ça que Gaara aime le théâtre, un tout petit peut parce que bien sur, il n'aime pas grand chose. Le jeune ange est alors entré dans le palais de cet art. Il se demande si son protégé aime le théâtre...Après tout sûrement que non, c'est un ado, comme lui mais qui n'a sûrement pas la même vision de la vie. Remarque Gaara est encore un adolescent, même si il avait mûrit à cause de cette histoire d'ange, il en fait en y repensant seul le physique n'avait pas évoluer, la personnalité, même si il était toujours renfermé avait légèrement changé...bon en fait elle avait beaucoup changé puisque maintenant ils étaient deux dans son corps...

L'ange déchu se tenait là au milieu du hall du théâtre, observant la décoration très ancienne du théâtre. Il avait quelques fois voyagé et il se souvenait d'avoir vu les théâtre italiens et français durant deux de ses voyages. L'architecture était quelques choses qui ne l'avait jamais vraiment attiré mais ça restait tout de même joli à voir, dans les limites du plaisirs que Gaara pouvait avoir en regardant des murs.

Alors qu'il s'apprêtait à entrer dans la salle de spectacle elle même, il sentit une secousse sur son épaule et entendit un bruit sourd à côté de lui. Il ne l'avait pas entendu venir, comme quoi il devait être vraiment dans la lune aujourd'hui, d'habitude il entendait tout se qui se passait autour de lui. Une des capacités qu'il avait acquis en devenant un ange.
Il tourna lentement la tête vers l'endroit ou été tombé une humain, ça il le sentait. Il vis une jeune fille à la peau très clair, chose qu'il avait déjà vu chez un ange mais jamais sur un être humain, pourtant il était persuadé que c'était une humaine et elle avait des vêtements de petites filles. Les yeux inhumains de Gaara se posèrent sur la jeune fille. ''Nous'' ? Il avait bien entendus ? Pourtant il ne voyait personne d'autre...Ce pourrait il qu'elle est , elle aussi, quelqu'un à l'intérieur ?
Il l'aida à se relevé et , dénué d'expression, il demanda :

« Vous ne vous êtes pas fait mal ? Le carrelage n'est pas vraiment l'endroit idéeal pour tomber. »

Gaara la regarda se relever et épousseter sa robe de petite fille. Son allure se mariait parfaitement avec l'allure gothique et un brin lugubre du théâtre. Elle semblait d'ailleurs y être à son aise. Cette façon de parler d'elle intrigua Gaara, lui qui faisait tout pour ne paraître qu'un. Elle ne s'en apercevait peut être pas, la schizophrénie était une maladie après tout et rare son les personnes qui s'en aperçoivent. Et puis sa doit être toujours délicat à accepter...sauf bien sur lorsqu'on y est contrait à l'aide de douleurs affreuses. Il allait répondre quand elle coupa subitement sa phrase et sembla revêtir un autre costume, comme un acteur qui a plusieurs rôles sur scène, il doit faire vite et cela doit être quasi-invisible. Elle s'inclina tout de suite après et se présenta, Gaara ne bougea pas, cette attitude enfantine qui venait d'apparaître d'un claquement de doigts...l'avait elle improvisait ou répété pour se protéger ?

« Je me nomme Gaara, enchanté. Le monsieur est inutile. »

Une voix sans sentiments, mais tout de même polie pour prononcé un nom plein d'histoire et une signification étrange. Le regard enfantin de la jeune fille qui le scrutait fit que Gaara ferma légèrement sa carapace de peur qu'elle ne lise trop son attitude. Elle semblait perspicace et observatrice, ça ce voyait dans ses yeux, des yeux bleus et triste, cependant une tristesse qui l'avait visiblement rendu plus forte. Ça tristesse à lui n'était du qu'a sa dernière protégé, bizarrement c'était la seule fois ou il avait été blésé.

Elle sembla perdre l'envie de lire en lui car son voix claire d'enfant s'était élevé dans le hall, résonnant sur le carrelage. Un petit sourire que la jeune fille ne put voir, s'afficha sur le visage de Gaara. Les jeunes d'aujourd'hui....au paradis il n'y avait pas tout ça, les anges n'en avaient pas besoins...De notre age ? Il ne savait plus vraiment quel était l'age de son esprit.

« C'est un monde a part le théâtre ou on peut faire se que l'on veut, revenir en arrière, faire des erreurs mais recommencer sans risquer de bléser. »

Elle avait un accent très marqué et malgré une certaine maîtrise du japonais, son accent rendait difficile la compréhension mais le jeune homme écoutait attentivement et arrivait presque à faire l'abstraction de cet accent. Anglaise sûrement, il fallait bien s'habituer quand on arrivait dans un pays étranger. Elle n'avait pas le physique d'une japonaise de toute façon...Lui était japonais de naissance mais il avait hérité de la carrure occidentale de son père et de la beauté fatale des anges. Alors qu'il était envie, il avait eut droit à des cours intensif de langue aussi parlait il couramment à l'age de sa mort le français, l'anglais, l'espagnol, l'allemand plus ça langue maternelle. Son frère avait appris aussi le russe, l'italien, le suédois, l'arabe et sa soeur le polonais en plus. Gaara avait estimé que 5 langues étaient suffisante, et puis de toute façon, il était mort avant de pouvoir correctement maîtriser l'allemand et l'espagnol.

« Quel âge avait vous au juste ? »

Gaara...ce nom...Il ne savait pas si une étrangère comprenait réellement la signification de son prénom. Mais après tout, il n'y pouvait rien. Ça avait été tellement vrai pendant tout ce temps qu'il n'avait que faire de l'opinion des gens sur ce nom qui reflétait solitude et douleur. De la douleur, avant il en faisait abstraction, maintenant qu'il avait eut et qu'il avait à s'occuper d'une autre personne que lui, la douleur, il ne pouvait pas l'ignorer.
18Ans, elle paressait tellement plus jeune en ce moment, avec cette attitude, ses mimiques de petite fille, sa robe. Pourtant, un ange ne pouvait passer à côté de ses yeux bleus remplie d'une belle mélancolie qui donnait au personnage en face du jeune homme, une maturité qui contrasté avec son apparence.

''Si nous y restons enfermé, nous n'avancerons jamais... ». C'était vrai, Gaara s'enfermait derrière cette scène si ressente qu'était celle de son meurtre. Il ne voulait pas refaire les même erreur, et en tend qu'ange, cette carapace servait à protéger les autres plus que lui même puisqu'il ne pouvait se protéger de L'autre, cruel serviteur du sadisme et de la luxure qui sommeillait au fond de lui, d'un sommeil bien agitait en ce moment d'ailleurs. Depuis qu'elle parlait, Gaara avait les yeux posé sur une statue dans le hall. Il tourna enfin son regard vers elle et l'observa bouger, tourner sur elle même avec son sourire d'enfant. Finalement on s'habituait vite à ce ''nous''.
Elle demanda alors l'age de l'ange. Un ange n'a pas d'age, il n'a que celui qui l'a vu rendre son dernier soupir, celui avec lequel il a quitté le monde des mortels. A quel age était il mort...Ce n'était pas si vieux, à peine 6ans peut être, mais il avait tellement vécu de chose en tend qu'ange qu'il avait l'impression d'avoir des ailes depuis des siècles. Ses lèvres se crispèrent légèrement mais finalement il répondit.

« J'ai 17ans. »

Et 6ans de vie d'ange....
Gaara avait plongé son regard dans celui de la jeune fille. Il lisait en elle avec beaucoup de facilité, normal me direz vous pour une créature du paradis. C'était une douleur, elle aussi qui la rongeait, venant d'où, de quand, pourquoi, comment ? Mais ce n'était pas le style de l'ange de poser des questions après avoir lu le regard des gens. Les yeux d'Aleana étaient de plus extrêmement expressifs.
Lorsqu'elle lui proposa d'aller visiter la salle de spectacle ensemble, Gaara acquiesça d'un signe de tête. Un peut de compagnie, malgré la glace qui l'entourait, ne pouvait que faire du bien à son esprit. Il se dirigea vers l'entrée de la salle pour montrer à Aleana qu'il acceptait et alors qu'elle le rejoignait, il demanda d'un air absent mais sérieux.

« Croyez vous aux anges mademoiselle ? »

Depuis leur rencontre, a chaque fois que Gaara sentait le regard de la jeune fille, il sentait aussi aussi comme des enveloppes qui se superposaient et l'enfermer un peut plus à chaque fois. Un système de défense infaillible dans lequel il avait une entière confiance. Aussi, maintenant ne craignait il plus vraiment les regards puisque, comme un système automatique, tout autour de lui se fermait. Regardant ailleurs, il écouta la réponse d'Aleana. Pourquoi avait il posé cette question stupide. Ce qu'on penserait de lui après ça ne l'intéressait pas vraiment, c'était surtout le problème de savoir pourquoi il avait demandait ça si rapide. Peut être pour se donner encore une raison de vivre, ou pour voir si il existait bien pour tout le monde, ou pour voir si cette seconde vie n'était pas un rêve, un rêve dont il voulait se réveiller, un rêve désagréable qu'il ne voulait pas vivre. Oui il en était sur, cette deuxième chance était aussi bien une punition qu'une deuxième chance.
''Les… Les anges ? Oh ! et bien c’est bien la premières fois que l’ont nous pose ce genre de question !''. Oui et c'était normal, les croyants ne posaient pas la question ouvertement. Il n'y avait qu'un ange déchu pour poser cette question si effrayante et si rassurante à la fois. Regardant autour de lui, Gaara ne prêtait pas vraiment attention à la décoration. Il tournait encore autour de son nombril à ressasser ses souvenirs, son avenir, des images de tout ce qu'il avait vécu, des sentiments qui n'avaient pas été nombreux dans sa vie...

Elle, elle avait abandonné cette croyance, lui il ne pouvait pas, car si il le faisait, il cesserait de croire en lui même et ça c'était beaucoup trop dangereux. Trop occupait par lui même, il n'entendait que de très loin la voix de la jeune fille qui l'accompagnait. Il ne voyait plus la salle autour de lui, toutes les couleurs, les statues, le tapis, les fauteuils, tout formaient un épais brouillard noir qui entourait le déchu.
Gaara n'entendait que les pas sautillant de la jeune fille que avait du monter sur la scène car le bruit qu'il percevait résonnait comme des pas sur du bois. Il tourna finalement la tête, pour voir où elle était vraiment, il avait repris cette habitude de ne s'occuper que de lui. Elle n'était pas encore sur la scène, elle observait toujours autour d'elle comme une enfant curieuse. C'est alors qu'elle lui posa la question retour, celle a laquelle il avait tend réfléchit pendant ses quelques instants dans le noir.
''Et vous y croyez aux anges ? Nous voudrions en aucun cas vous blesser avec nos propos qui peuvent vous semblez " diffamatoire "…''. A ses mots, Gaara ne répondit pas tout de suite, elle essaya de le rassurer, en lui disant qu'il pouvait ne pas répondre. Il attendit, la regarda monter sur la scène immense mais déserte puis planta son regard anormal dans celui de la jeune fille et sourit. Seulement c'était un sourire dure à supporter pour le regard, presque insoutenable tellement il était dur car n'importe qui se serait aperçus qu'il n'avait rien de sincère car qu'il cachait d'innombrable chose, tout comme les mots qui le suivirent.

« Non je ne crois pas aux anges...Parce que je ne crois qu'en moi. »

Gaara, complètement inconscient d'avoir blésé la jeune fille par son attitude naturelle reposa ses yeux sur elle après avoir regardait encore une fois autour de lui et le plafond, richement décoré avec une imitation de reliefs recouverts de feuille d'or. Il la vit alors sautiller vers lui et l'entraîner avec un grand sourire sur les marches qui menaient à la scène. Surpris, le jeune ange se laissa faire et s'arrêta au milieu du petit escalier. La scène était très grande.

La jeune fille devant lui s'inclina, elle devait être issus d'une grande famille pour avoir des manières si distinguées et parler si poliment. Elle monta sur la scène et lui demanda s'il savait danser. Oui il avait apprit avec sa première protégée. Elle dansait la salsa, le tango, la valse et autre danse de couple et elle avait tenue à toutes les apprendre à son ange gardien. A vrai dire, Gaara n'avait saisit que la valse qui était sans doute la plus simple mais à cette époque pour faire plaisir à sa protégé, il aurait tout donné, même sa vie...ironie du sort puisqu'il a finit la lui prendre.

« Pourquoi encore monsieur ? »

Alors que Aleana était plongée dans ses rêves et qu'elle faisait semblant de danser avec quelqu'un, Gaara atteignit la scène et regarda la salle de son ''perchoir''. C'était plus impressionnant vu d'ici. Le déchu n'avait jamais aimé jouer car la vision de tend d' yeux braqué sur lui, il l'avait déjà 24h/24 avec ses yeux sans pupilles et cernés de noir. Soudain, Gaara entendit un ''boum'' qui résonna dans la salle. L'ange se retourna vivement et vit que la jeune fille qu'il avait accepté d'accompagner était tombé à genoux.

Il s'approcha. Devant cet être si fragile qu'il ne pouvait protéger, l'ancien ange pur ne put s'empêcher de sentir un certain vide chez la jeune fille qui releva la tête avec un sourire, des excuses toujours très polie mais un regard qui fuyait le sien. Le jeune homme lui tendit la main et la fit se relever sans rien dire, posa une main sur sa hanche, pris sa main dans la sienne et mena la valse avec lenteur, calmement, sans pour autant avec la moindre expression sur le visage mais l'ancien pure qu'il avait été l'avait poussé à faire ce geste.

« Pourquoi se forcer à essayer de faire fondre une couche si épaisse de solitude. Ça vous fait mal, vous souffrez. De plus, jouer votre rôle est loin d'être facile. Si vous souhaitez pleurer, faites le. N'est il pas le meilleur endroit pour cesser de jouer le rôle de la vie ? »

Gaara ne prêta pas attention à la surprise de la jeune femme vu qu'il se préoccupait plus tôt de sa propre surprise à lui. Ses pas s'étaient dirigés tout seul vers Aleana. Comme si son ancien côté d'ange pur avait refait surface pendant quelques secondes cependant il était toujours cacher derrière son énorme carapace. La jeune fille ne soutenait plus son regard comme si leurs yeux étaient deux éments qui se repoussaient les uns des autres. Alors après quelques instant de danse silencieuse et sans musique, la jeune fille réussis enfin à croiser le regard inhumain de Gaara. Etait elle capable d'empathie ? Non aucun humains n'avaient de pouvoir. Elle arrivait peut être à le sentir dans l'attitude des gens. Non en fait c'était de la compassion car elle était observatrice, mais ça Gaara ne le comprend pas, c'est à peine si il à entendu parler de compassion. Il regarda ailleurs quand elle lui demanda pourquoi il s'enfermait dans des remparts infranchissables. Il n'eut pas le temps de répondre, pas qu'il en ai eut l'intention en fait mais...

La jeune fille recula violemment et s'écarta de lui, la main sur son ventre. Gaara surpris resta un moment les bras en l'air puis avec calme il les baissa le long de son corps pour poser ses yeux sur la jeune fille. Comment il savait ? Mais c'était un ange voyons, elle ne savait pas qu'elle avait en face d'elle un être qui avait été pur et blanc. Découvert ? Avait il seulement cherché à le faire ? N'avait il pas seulement capté les S.O.S de la jeune humaine ?
L'ange se pencha pour aider la jeune fille à se relever en murmurant un « Je ne suis pas n'importe qui. » a peine audible, une phrase qu'il aurait gardé pour lui mais L'autre l'avait prononcé à sa place histoire d'intervenir au moins dans la conversation. Finalement elle souhaitait changé de sujet, Gaara n'y voyait pas d'inconvénient, si ça pouvait éviter qu'elle se sente mal.

« Mon père est de type occidental. J'ai hérité de lui. »

Elle voulait aussi savoir la signification de son prénom...Elle voulait vraiment le savoir...

« Mon prénom n'a pas une signification commune, il veut dire celui qui n'aimera que lui et qui ne vivra que pour lui. Je ne suis pas sur que mon père connaissait la signification de ce nom et ma mère est loin de croire aux significations. »

« Et vous ? Anglaise ? Vous n'êtes pas au japon depuis longtemps... »

La jeune fille ne fit pas de commentaire sur le prénom de Gaara dès le début. Elle confirma les impressions du déchu sur sa nationalité. Lui parlait plusieurs langue mais il aimait beaucoup la culture ancienne japonaise et son pays l'avait beaucoup intéressait. Pour les occidentaux, comme son père qui aimait profondément la culture japonaise, le japon en fascinait plus d'un. C'est vrai qu'elle maîtrisait déjà la langue, effacer son accent légèrement ne serait pas une grosse difficulté. Il lui répondit qu'elle parlait déjà très bien japonais et que son accent n'était pas un problème, que le japon était un joli pays mais qu'il ne fallait jamais avoir honte d'avoir un signe d'appartenance à son pays d'origine. Lui il avait des ailes du pays des anges...mais ça il ne lui révéla pas. Intérieurement, Gaara pestait contre L'autre qui avait prononcé sa réplique peut être un peut trop tôt, ou qu'il avait prononcé tout cour et c'était déjà un problème. La double personnalité de Gaara lui répondit avec sarcasme qu'il n'avait qu'a mieux le contrôler.
Enfin, elle fit un court commentaire sur la signification du prénom de l'ange. Elle ne devait pas beaucoup aimer la nature humaine pour avoir un jugement si radical. Lui, il ne s'était jamais, de chez jamais posé la question de l'être humain en général. Après tout il n'avait pensé qu'a lui pendant 17ans et peut être que sans le savoir, son prénom l'avait influencé, qui sait ? Il répondit avec un ton naturelle comme si il racontait ce qu'il avait mangé au petit déjeuner :

« Peut être mais il n'aime pas que lui. Et puis je crois que mon prénom ne parle pas de l'être humain en général mais d'une seule personne considéré comme un monstre. Voilà, un monstre qui n'aimera que lui et ne vivra que pour lui, c'est plutôt ça le sens exacte. »

Il regarda autour de lui, puis la voix de la jeune fille résonna à nouveau. Sa voix était naturelle quand elle lui dit que pour elle, son regard semblait inhumain. Elle n'avait pas tord, il l'était, un oeil sans pupilles n'avait rien de normal, des yeux cernés d'un noir qui ne pourra jamais être effacé n'avait rien de normal. Il observa dans la direction du regard d'Aleana et vit le miroir. Lui il y voyait deux personnes aux ailes noires, l'image de L'autre était transparente mais l'imagination de Gaara le faisait voir un sourire railleur sur le visage de L'autre avant qu'il disparaisse.

« Je ne sais pas d'où viens mon regard mais vous avez raison, il n'a rien d'humain, de normal. J'étais à part. Et vous, vous n'êtes pas folles, vous êtes différentes des autres, ça n'a rien d'un défaut, vous êtes vous même. »

Gaara avait les yeux fixés sur le miroir qui ne reflétait que son reflet à présent. Se reflet qu'il avait refusé de voir pendant une longue année. Une autre image se matérialisa de chaque côté de lui. A sa droite, une jeune fille aux cheveux roses pâles et aux yeux verts le regardait avec le sourire qu'elle avait lorsqu'elle voyait l'ange à ses côtés, n'importe où, elle lui avait offert se sourire qui l'avait tend rassuré. Dans ses moments il savait qu'elle était heureuse d'être au côté de son ange. Il se souvenait du visage doux qu'elle avait lorsqu'elle dormait, du regard malicieux quand elle s'amuser à le rendre jaloux, et du regard triste qu'elle avait quand elle venait se loger dans ses bras en larmes. De l'autre côté il voyait la même jeune fille au regard désolé mais tellement dur et insoutenable, un regard si absent alors qu'elle était juste à côté de lui, un regard rêveur quand elle était dans ses bras, un regard qui a réveillé la bête qui habitait Gaara maintenant.

Une douleur martela au même moment le coeur et la tête de l'ange qui recula d'un pas, le regard neutre mais toujours hypnotisé par le miroir. Non, son monstre à lui il ne l'avait pas apprivoisé. Lui qui avait cru s'être débarrassé de cette fille en la tuant, pour ne plus risquer de la voir, pour ne pas la voir avec les autres. Le réveil de L'autre avait peut à peut effacer l'amour qu'il avait éprouvé , voilà pourquoi il avait pu la tuer si facilement. Mais ses souvenirs étaient tellement douloureux maintenant. Il ne savait même plus si il pourrait aimer un jour, une nouvelle foi et prendre le risque que cela finisse.
Le déchu cligna des yeux et entendit la voix lointaine d'Aleana dans le théâtre. Cette fille avait fait ressurgir des souvenirs profondément douloureux à cause de sa personnalité trop subtile, trop compréhensive.
« Tend mieux si le votre est apprivoisé, le mien ne l'ai pas du tout. »

Il l'écoutait tendit que ses yeux avait cherché un autre point que le miroir avec lequel son esprit s'amusait depuis tout à l'heure. Elle parlait de cette différence, cette différence qui lui avait valut la solitude et son renfermement. Il n'en avait jamais voulu à cette différence car elle lui avait permis, dans un égoïsme complet bien sur, de se forger et de se protéger contre les blessures de la vie. Cependant, il savait que cette différence lui avait fait se couper du monde et il s'aperçut que sans sa ''vie'' d'ange, il n'aurait jamais connu l'amour, l'amitié et autre sentiment tous plus compliqué les un que les autres.

« Ma différence m'a permis de ne faire souffrir ni moi, ni les autres. Je pense que plus on s'éloigne des gens, moins on est blésés et moins on les blesse. Je ne pense pas à l'Humanité, elle est peut être décadente mais je ne me suis jamais posé la question en 17....en 17ans. La souffrance, on ne la choisit pas et j'avoue que j'en étais très bien protégé jusqu'à présent, grâce à ma différence. »

« Mais vous, vous souffrez pour quelque chose de bien plus concret que le sort des humains sur cette terre. »

Gaara ne broncha pas tout de suite. Il était droit, planté comme un piqué, légèrement paniqué de penser que L'autre pouvait ressurgir si trop de passé resurgissait d'un cou. Si il allait bien ? En théorie oui, mais L'autre s'était déjà réveillé une foi, L'autre n'était pas normal, L'autre était en trop, il n'était pas prévu au programme, c'était la fausse note dans un opéra de Mozart, un trou de mémoire dans un pièce de Molière. Sinon, a part ça il allait bien. Il pouvait mettre en ganger la vie des personnes autour de lui mais devait assurer la protection d'un jeune homme innocent. Gaara sentit les mains de la jeune fille sur ses épaules et posa son regard sur elle. Avec douceur il se dégagea et s'approcha du bord de la scène.

« Je vais très bien. »

Ce qu'il disait n'avait de sens que pour lui. Mais qu'est ce qui lui prenait de parler de L'autre aussi ouvertement alors qu'il se forcé à l'oublier. Cette fille avait trop creusé, sa personnalité était trop tordu pour que L'autre ne resurgisse pas. Gaara ne pouvait pas en vouloir à Aleana après tout, elle ne faisait qu'être elle. Et puis elle parla, elle parla et Gaara revit devant ses yeux le visage de son frère et de sa soeur. Ils ne prêtaient pas beaucoup attention à lui après tout. Occupés à suivre les rails de la famille, Gaara, même petit, les surpassaient en tout et ça ils n'avaient jamais vraiment dut le digéré. Cependant, après sa mort, Gaara n'avait jamais pensé à aller voir se qu'ils étaient véritablement devenue et ce que sa mémoire était devenu dans leur esprit. Elle lui racontait se que son entourage avait ressentit...mais depuis sa mort il ne savait plus très bien si c'est ce qu'il avait souhaité faire...faire du mal...montrer cette ignorance et ce mépris. Il ne savait plus, il se demandait même si il avait su un jour.

Gaara sentait l'envie de la jeune fille de prendre la douleur qu'il avait dans le coeur sans se l'avouer. Mais il ne partageait rien avec personne. Et puis on ne partage pas une douleur. Surtout pas celle d'un passé trop étrange. Cette jeune fille, d'après Gaara, n'avait pas la carrure pour portait la douleur d'un meurtre par simple crise de jalousie. C'était son avis après tout, il ne la connaissait pas. Visiblement, les mots de Gaara blessaient la jeune fille car il sentit un sentiment étrange planer autour d'eux. Il se retourna et avec un voix qu'il voulait rassurante il répondit.

« Je crois que c'est à moi de m'excuser. Mon histoire est plus compliqué que le peut que vous avez entendu et ce n'est pas une bonne idée que je vous la raconte. Vous n'avez rien fait de mal, il faut savoir ouvrir les yeux et regarder le monstre qu'il y a au fond de nous. Vous m'avez peut être aidé qui sait, on ne sait jamais... »

Pensait il vraiment que voir L'autre dans ce miroir l'avait aidé ? Mais il ne voulait pas qu'une jeune fille qui paraissait si faible et si triste au fond ne s'occupe d'un tel fardeau, ça serait égoïste de sa part de la faire culpabiliser pour ses propres erreurs.

« Votre histoire aussi est triste. Je me trompe ? Mais si c'est douloureux il vaut mieux que vous ne dites rien. »

Des ennuis ? Elle parlait à un ange. Bien sur c'était dans ses moments là ou le côté de l'être aux ailes blanches prenait le dessus, celui qui avait protégé pendant 6ans un être humain, meurtri et blessé au plus profond de lui. Il avait su ramener cet être humain en haut gouffre et l'avait tenu pendant longtemps pour qu'il ne retombe pas. Tout ça pour finalement le tuer par jalousie, car le meurtre, c'était l'ange qui l'avait fait, pas L'autre et ça Gaara le savait pertinemment. Il était peut être trop dangereux et lui aussi attirait quelque chose...le danger. En réalité, il avait trouvé en la jeune fille une partie de lui, ou peut être que les yeux trop expressifs de la jeune humaine était trop profond pour l'ange et qu'il s'y noyait dès qu'il les croisait.

« Arrêtez donc de vous excuser. Le mieux est encore de ne pas se remettre en question qu'en on ne sait pas quelle histoire et la pire. »

La voix de Gaara avait été plutôt sèche et cassante comme pour mettre fin à une torture. Il ne pouvait aider cette âme tourmentée et l'entendre s'excuser alors qu'elle n'était ni en faute, ni capable de résoudre le problème, rendait le déchu nerveux et agacé. Il n'y pouvait rien alors elle ne devait surtout pas faire comme si elle était en tort. Après tout c'était sûrement le fait de penser trop aux autres qui la rendait si fragile. Il entendit alors sa voix faible dans son dos. Les mortels avaient une drôle d'idée du jugement des morts en réalité... Il aurait pu la rassurer en lui racontant que même après toute sa vie d'égoïsme il était devenu un ange mais il en était hors de question. Elle ne devait ni savoir son passé, ni même son présent, elle était trop fragile pour porter un tel poid, déjà qu'elle semblait écrasé par sa vie.

L'ange se tourna, changeant d'attitude et il s'approcha de la jeune fille. Il se pencha et saisit son menton entre ses doigts avec fermeté mais sans brusquerie.

« Arrêtez donc de vous préoccuper des autres, de l'enfer et du paradis, ses mots n'existent pas tend que l'on ai sur terre. Vous vous créez votre propre enfer et vous vous condamnait seule, et ça vous n'en avait pas le droit. Votre destin après la mort ne vous appartient pas et on ne juge les gens qu'après cette mort. Votre mort ne vous appartient pas, aussi prenait le temps de vivre, ou vous le regretterez une fois morte. »

Le premier sourire sincère de Gaara s'afficha sur son visage froid. Il était cependant plein de mystère. Rapidement il s'effaça et l'ange s'éloigna.

Gaara termina son monologue. Son monologue oui car il n'y eut aucune réponse. Il avait put voir une douloureuse tristesse. Si il n'avait pas eut cette carapace, il aurait était touché en plein coeur et se regard l'aurait hanté toute sa vie d'éternel aux ailes noires. Non elle n'avait pas le droit, sa vie de lui appartenait pas, enfin du moins le droit de vie ou de mort ne lui appartenait pas. Gaara ne savait plus vraiment quoi croire, si il fallait faire confiance au destin, à Dieu, à son statut d'ange, à la fatalité...Il était un peut perdu, la tristesse dans les yeux de la jeune fille, ses souvenirs, cette rencontre avaient tourmentés son esprit déjà scindé en deux, presque en trois. Il s'immobilisa sur la scène, s'attendant à une réponse mais il n'y eut qu'en écho des pas précipités. L'ange déchu se retourna vivement et eut le temps d'apercevoir un morceau de la robe de la jeune fille qui disparaissait dans le décor. Il marcha lentement et vit une toute petite tache sombre sur le plancher de l'estrade. Il se pencha et la toucha du bout des doigts. Était-ce de sa faute si elle pleurait maintenant ? Non Gaara ne le pensait pas, il pensait que ses larmes étaient enfouies depuis si longtemps en elle que l'ange n'avait fait que les libéré. C'était une bonne chose mais maintenant, il fallait qu'il retrouve la jeune femme.

D'un pas silencieux et lent, Gaara s'approcha du fond de la scène et se dirigea vers les coulisses. Il chercha quelques instants puis la vie enfin recroquevillée et sanglotant silencieusement. Il s'approcha mais lorsqu'il parla, il ne la regarda pas. Visiblement, pleurer devant quelqu'un la gênait alors par politesse, Gaara posa son regard anormal sur le mur en face de lui. Le jeune homme n'a jamais su arrêter les larmes qu'il a fait coulé. Depuis tout petit il n'a jamais su le faire alors que dire maintenant ?

« Pardon...Je vous ai fait pleurer et j'en suis navré. Mes paroles étaient sûrement dures et je ne les ai pas mesuré. Cependant...je n'ai jamais été très fin pour consoler les gens. Je ne vous aide vraiment pas. »

Gardant les yeux fixés obstinément sur le mur en face, le déchu songeait. Il avait pensé lui révéler son histoire de meurtre pour se soulager. Mais vu l'état dans lequel était la jeune fille, le faire serait pur égoïsme, bien qu'il le soit en réalité, il avait tout de même un côté ''ange'' et devant tend de douleur rassemblé dans un seul être humain, son égoïsme se terrait au fond de lui comme un lapin apeuré dans son terrier sous les assauts d'un chien de chasse.

Gaara la vit dans le reflet d'une vitre. Le noir sous ses yeux coulait quand elle pleurait, lui non, ce noir ne partirait jamais maintenant que c'était un ange. C'est comme si la couleur c'était incrusté dans sa peau comme un tatouage. Il ne la regarda pas longtemps. Il n'aimait pas voir les gens pleurer et puis il savait la gêne qu'on éprouvait quand quelqu'un nous voyait être faible. Il posa son regard bleu sans pupilles sur le mur en face de lui, glissant ses mains dans ses poches. Il allait dire quelque chose quand la voix de la jeune fille s'éleva dans les coulisses. Il ne se retourna pas, se contentant d'écouter comme si il écoutait quelqu'un jouer une mélodie triste et douloureuse.

Sans dire un mot, sans faire un mouvement, il écouta cette voix ponctué de sanglots. Son attitude, aux yeux de gens normaux, pourrait être qualifié d'égoïsme, de froideur, de dureté. Pour un être normal, Gaara pouvait passer pour le parfait ingrat, le méchant, celui qui n'écoutait personne. Mais au contraire. Gaara faisait preuve de toute l'humanité dont il était capable en restant et en écoutant. Car, oui, il écoutait, il buvait chaque mots et même si son coeur ne s'en imprégnait pas, sa tête retenait et stockait cette histoire au creux de sa mémoire. Cette histoire, elle faisait mal, mal à la partie ange qui dormait au fond du déchu. Avait elle été idiote ? Oui bien sur, elle aurait du en parler au responsable, réagir plus tôt, avant que...avant que ses filles se croient tout permis. Comment tolérer une telle attitude, un caractère comme celui de Gaara ne pouvait pas comprendre. Quand on ne donne pas à l'être humain une limite à ne pas dépasser, une foi qu'il l'a fait, c'est trop tard, tout s'écroule. Mais pourquoi une telle vie arrive à quelqu'un de si faible ? La vie n'était pas injuste, elle était régit par des lois inconnues des hommes et des anges, des lois qui ne cesseraient de s'appliquer uniquement quand le monde n'existera plus.

Le jeune homme finit par poser son regard inhumain et dur sur la jeune fille. Il remarqua ses bandages, dont l'un était ensanglanté. Il ne broncha pas mais son esprit luttait contre une tempête de questions. Elle était si faible, elle n'avait aucune confiance en elle. Lorsqu'elle recouvrit sa cuisse, Gaara ne bougea toujours pas mais c'était inutile de la part d'Aleana. Le déchu avait bien vu ses jambes blessées et cette image resterait gravé dans sa tête encore humaine parfois.
Lorsque la jeune fille eut finit de parler, Gaara laissa sortir le fond de ses pensées, pour la première foi depuis longtemps.

« Idiote ? Je ne sais pas...En tout cas vous êtes faible et vous avez réagit comme tel. L'idiotie a tété de laisser faire ses filles stupides. Quelqu'un qui a besoin de frapper une personne pour se prouver qu'elle existe c'est triste, mais quand elles se mettent à plusieurs c'est pathétique. Vous le fait que vous existiez quand elle vous confiaient des choses, c'est une manière bien plus honorable de se prouver que l'on vit...le problème c'est que l'on paye souvent très cher l'honneur. »

« La vie est injuste, elle est régit par des lois étranges que personnes ne pourra jamais deviner. Si vous êtes là c'est que vous n'êtes pas inutile...la seule chose inutile chez vous c'est votre capacité à vous rabaisser constamment. Et croire que vous avez tout perdu ses faux. Vous avez encore la vie et c'est une chose précieuse qu'il ne faut pas négliger. »

« Si vous voulez être aujourd'hui la bonne oreille de quelqu'un, être utile aujourd'hui même, ne pas me faire perdre mon temps écoutez...et après vous me promettrez de ne plus vous faire de mal et de ne plus vous rabaisser. J'ai tué. Pas par honneur ni pour me défendre moi ou quelqu'un d'autre. Juste pour défendre ma fierté et mon égoïsme...j'ai tué une jeune fille que j'aimais plus que ma propre vie. Celle qu'on m'avait confié, celle qui m'avait fait changer, l'unique que je voyais. »

Il se tourna face à Aleana et la fixa, son regard ne reflétait toujours aucune émotion mais chaque mot semblait être porteur d'une douleur profonde et d'une grande sincérité.

« J'ai tué pour une raison ignoble et pourtant j'ai les ailes blanches. »

Des paroles mystérieuses, mais un petit sourire rassurant s'afficha sur les lèvres de Gaara. Pas longtemps, mais plus longtemps que ses autres sourires. Il s'approcha et lui tendit un mouchoir pour essuyer ses larmes.

« Pour vos jambes, il faut vous emmener chez le médecin, un des bandages est rouge de sang. »